Sèkun blog


Goblin Slayer (Light Novel) - tome 01


Kumo Kagyu
Première de couverture de livre

Après le avoir visionné la première saison de l'anime, j'ai voulu connaître la suite en lisant le manga, c'est là où j'ai découvert que l'œuvre originale était un light novel.

Comme le titre le suggère, on suit un personnage connu pour être l'exterminateur de gobelins. Sachant que, dans cet univers, les gobelins sont considérés comme les plus faibles de monstres pour beaucoup, il n'y a rien de glorieux à porter ce titre. Ces petits démons sont pris de haut par les aventuriers chevronnés, seuls les débutants acceptent les quêtes en rapport avec la suppression de gobelins: il n'est guère glorieux de supprimer cette espèce, et les récompenses, souvent promises par des gens vivant à la campagne, sont minces.

Les gobelins sont représentés comme étant faibles et comparables à des enfants dotés d'une cruauté inhumaine. Qu'arriverait-il à un groupe de jeunes aventuriers inexpérimentés, et surtout aux femmes, qui sous-estimerait ces créatures? C'est ce qu'on apprend dès le premier chapitre.

Par la taille, la ruse et la force, les gobelins étaient comparables à des enfants. Exactement comme on le leur avait dit.

Mais si ces enfants prenaient les armes, tendaient des embuscades pour tuer et décidaient de se déplacer par groupes de dix ?

C'est là que Goblin Slayer intervient. Ce n'est pas un personnage aux capacités hors normes, on suit la vie d'une personne obsédée par ces petites démons, ne les sous-estimant pour rien au monde, et montrant autant de pitié à leur égard qu'eux n'en ont pour les femmes qu'ils capturent.

Lors de la lecture, j'ai ressenti à certains moments l'angoisse d'être dans une grotte aux prises avec ces montres pouvant surgir de nulle part, ainsi qu'un sentiment d'apaisement à l'idée d'être au côté du Crève Gobelin.

Je n'ai pas ressenti de longueur dans ce tome, j'ai adoré le dernier combat, l'écriture a bien complété les images de l'anime qui m'avaient déjà marquées. Les dialogues sont prenants, une particularité que l'on peut noter est l'absence de nom pour les personnages, seuls des surnoms sont utilisés. Cela peut être le nom de la classe: Prêtresse, Shaman Nain, ou Archère. Ou une fonction, comme l'Hôtesse ou la Vachère. Cela ne m'a ni dérangé ni déplu ; pour le Crève Gobeglin, le nom n'a pas d'importance, seule la fonction exercée peut s'avérer utile, en ce sens ce côté pragmatique dans la manière de nommer les personnages est donc cohérent avec la philosophie de vie du principal protagoniste.

Article publié le 21 juillet 2024.